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Musculation des pectoraux

Avoir des pectoraux bien développés donne du volume à tout le haut du buste. Ce groupe musculaire dominant peut être travaillé de diverses manières mais nécessite un soin particulier si l'on ne veut pas s'exposer aux blessures, qui ont souvent lieu le jour des pecs.  


MUSCU : SEANCE PECTORAUX

Anatomie des pectoraux : un groupe musculaire composé de 2 faisceaux

Les pectoraux sont constitués de :

  • deux faisceaux majeurs 
  • d'un faisceau secondaire, le muscle subclavier, situé juste en dessous de la clavicule. ​

Anatomie des pectoraux

  • Le petit pectoral (Pectoralis Minor)

    Il est situé sous le grand pectoral et on ne le voit donc pas. Pourtant, il intervient dans la gestuelle de tous les jours et relie la ceinture scapulaire au thorax. ​

    C’est un muscle inspirateur profond : il permet d’augmenter volontairement le volume de la cage thoracique en forçant l’inspiration. ​

    Il est adducteur, antépulseur, abaisseur et rotateur de l'omoplate : il permet de ramener l’épaule et le bras vers l’avant, et d’abaisser l’omoplate. ​

  • Le grand pectoral (Pectoralis Major)

    C'est un puissant muscle qui recouvre la cage thoracique des clavicules aux premières côtes. Il recouvre le petit pectoral. Ses fibres sont divisées en 3 faisceaux : ​

    • Le faisceau claviculaire qui est dirigé vers le bas et l’extérieur ​

    • Le faisceau sternal qui est dirigé vers l’extérieur à l’horizontal ​

    • Le faisceau abdominal qui est dirigé vers le haut et l’extérieur ​

    Certains auteurs divisent le grand pectoral en 4 faisceaux, le faisceau sternal étant divisé en deux parties : inférieure et supérieure. ​


  • Le grand pectoral est rotateur interne de l’humérus, adducteur et antépulseur du bras

    Il permet de lever le bras dans le plan frontal (bras tendu devant) et sur le plan sagittal (bras tendu sur le côté), de baisser le bras dans le plan frontal et sagittal (retour du bras en position anatomique), la rotation et l’adduction de l’humérus (ramener le bras tendu ou fléchi vers l’intérieur). ​

    Il est, comme le petit pectoral, auxiliaire de la respiration (on peut gonfler volontairement la poitrine). ​

I. QUELS EXERCICES POUR DESSINER LA PARTIE SUPERIEURE DES PECTORAUX (HAUT DES PECS) ?

1. Développé incliné à la barre

La partie sub-claviculaire du pectoral est souvent sous-développée chez les personnes qui misent tout sur le développé couché. Il est donc important de veiller à bien recruter cette zone pour obtenir un développement complet du muscle pectoral. Attention à garder la tête posée sur le banc tout au long du mouvement et de garder les pieds bien à plat au sol.  

  • Se placer sur un banc incliné, pied à plat au sol ou stabilisés sur les pads du banc 
  • Déracker la barre à la largeur des épaules et la descendre jusqu'à ce qu'elle arrive à environ 2cm du haut des pectoraux 
  • Remonter la barre vers le plafond.  

2. Développé incliné aux haltères

Cette variante du développé incliné à la barre est plus sécuritaire pour les épaules et permet une contraction forcée en haut du mouvement par le biais d'une rotation interne des poignets par exemple.  

  • Assis sur un banc incliné, monter les deux haltères en commençant par les poser sur le bas des cuisses pour plus de sûreté 
  • Monter ensuite les deux haltères en posant le dos sur le dossier du banc 
  • Descendre les haltères jusqu'à ce que les mains arrivent à quelques centimètres de la ligne des épaules 
  • Remonter les haltères en réalisant une rotation de façon à ce que les paumes soient face à face en haut de mouvement. Cette rotation n'est pas obligatoire. 

3. Développé couché à la barre prise haute

Bien qu'il puisse cibler le haut des pectoraux, ce développé doit être réalisé avec des charges modérées car il peut mettre beaucoup de pression sur l'articulation de l'épaule. 

  • Sur un banc de développé couché, déracker la barre à la largeur des épaules 
  • Descendre la barre vers les clavicules jusqu'à ce que les mains arrivent à quelques centimètres de la ligne d'épaules. Ne pas chercher à poser la barre sur le buste. 
  • Remonter la barre en position de départ. 

4. Développé couché à la barre prise haute

Bien qu'il puisse cibler le haut des pectoraux, ce développé doit être réalisé avec des charges modérées car il peut mettre beaucoup de pression sur l'articulation de l'épaule. 

  • Sur un banc de développé couché, déracker la barre à la largeur des épaules 
  • Descendre la barre vers les clavicules jusqu'à ce que les mains arrivent à quelques centimètres de la ligne d'épaules. Ne pas chercher à poser la barre sur le buste. 
  • Remonter la barre en position de départ

II. QUELS EXERCICES POUR FAIRE GONFLER LA PORTION MOYENNE DES PECTORAUX ?

1. Développé couché à la barre

Le développé couché à la barre est le mouvement le plus populaire en salle de sport. Il cible toute la zone pectorale, avec un accent sur la portion moyenne.  

  • Allongé sur un banc de développé couché, saisir la barre à bout de bras 
  • Descendre la barre jusqu'à ce qu'elle touche le milieu des pectoraux 
  • Remonter la barre sans la faire rebondir sur le torse

2. Développé couché aux haltères

Il s'agit du même mouvement que le développé couché barre, mais les haltères préservent mieux l'intégrité de l'articulation de l'épaule et ils peuvent être lâchés en cas d'échec au cours d'une répétition. 

  • Assis sur un banc, saisir une paire d'haltères et les poser sur le bas de la cuisse 
  • S'allonger ensuite sur le banc plat tout en amenant les haltères vers les épaules 
  • Monter les deux haltères simultanément 
  • Vous pouvez réaliser une rotation interne des poignets pour mieux marquer la contraction, mais elle n'est pas obligatoire 
  • Redescendre la charge de façon contrôlée 
  • Maintenir la tête contre le banc tout au long du mouvement. 

3. Pompes

À réaliser en salle de sport, en extérieur ou à la maison, les pompes sont un mouvement au poids de corps qui fait intervenir les mêmes muscles que le développé couché à la barre, en plus d'aider à gainer les abdominaux et les lombaires.  

  • Se positionner en planche au sol, jambes tendues et en appui sur les mains et la pointe de pieds 
  • Fléchir les coudes et descendre le buste jusqu'à ce qu'il frôle le sol 
  • Remonter en position de départ. 

4. Pull over

Le pull-over est un excellent exercice qui étire les pectoraux et cible à la fois le petit et le grand pectoral. Il recrute également les dorsaux et les dentelés. 

Saisir un haltère en joignant les mains (vos pouces et index forment un losange sous l'haltère) 

Se positionner sur un banc plat, de préférence à la perpendiculaire pour plus de stabilité 

Descendre l'haltère derrière la tête en gardant les coudes légèrement fléchis, jusqu'à ce que ces derniers arrivent à la hauteur des oreilles 

Remonter l'haltère jusqu'au milieu des pectoraux. 

COMMENT CIBLER LA PARTIE BASSE DES PECTORAUX (BAS DES PECS) ?

1. Développé décliné aux haltères ou à la barre

Plus difficile à réaliser car il faut d'abord saisir les haltères, ce mouvement nécessite l'aide d'un partenaire pour vous aider à les prendre et les reposer. 

  • Se placer sur le banc décliné en plaçant ses chevilles derrière le boudin 
  • Récupérer deux haltères à l'aide d'une personne 
  • Descendre les deux haltères jusqu'à ce que les poignets arrivent à hauteur de la ligne d'épaules 
  • Remonter la charge au-dessus du bas des pectoraux en rapprochant légèrement les deux haltères. 

Nos astuces pour éviter les blessures lors du travail des pectoraux

  • Astuce #1: hydratez-vous abondamment

    Veillez à bien vous hydrater. Pas uniquement à l’entraînement, mais tout au long de la journée. Le corps a besoin d'environ 2,5 litres de liquide par jour pour remplacer l'eau perdue dans la sueur et les urines, pour réguler la température corporelle et pour permettre aux muscles de se contracter. Aussi, l'eau empêche les tissus conjonctifs de trop "chauffer" pendant l'effort et maintient donc leur intégrité. Ayez toujours une bouteille d'eau avec vous pour ne pas oublier de vous hydrater régulièrement.  

  • Astuce #2: échauffez-vous consciencieusement

    Prenez soin de bien vous échauffer avant chaque séance et pour chaque groupe musculaire. Un échauffement en douceur aide le corps à monter en température et aide le sang à irriguer les muscles et les tissus conjonctifs comme les tendons. La plupart des blessures rencontrées en salle de musculation proviennent d'un échauffement incomplet ou absent.  

  • Astuce #3: étirez-vous pendant et après vos séances

    Si les étirements ne sont pas toujours conseillés avant l’entraînement, il est bon d’étirer les muscles pendant et après la séance, avec des étirements actifs et non douloureux. Après l'entraînement, les étirements aident les fascias (enveloppes des muscles) à rester plus souples, ce qui réduit l'intensité des courbatures et permet un plus gros potentiel de croissance musculaire. Pendant vos séances, faire de petits étirements actifs par à-coups permet aux muscles de mieux s'engorger de sang pour augmenter la congestion, améliorer l'amplitude et réduire les courbatures.  

  • Astuce #4: choisissez des compléments alimentaires ciblés

    Faites des cures de compléments alimentaires qui protègent vos articulations par intervalles réguliers tout au long de l'année et en cas de blessure. La chondroïtine, la glucosamine et le MSM par exemple vous aident à prévenir et à réduire les sensibilités articulaires. Le collagène aide le cartilage à se renouveler et renforce les tendons. Les plantes comme le boswellia, le curcuma ou l'harpagophytum apaisent les articulations sensibles. L'acide hyaluronique et l'élastine favorisent une meilleure lubrification et élasticité articulaire.  

  • Astuce #5: augmentez progressivement l'intensité

    Augmentez progressivement vos charges et faites-vous aider par une personne pour les passages au développé couché. Commencez par faire une série avec la barre vide, puis ajoutez des disques à mesure que vous montez en température. Si vous commencez votre séance par du développé incliné ou des écartés, faites de même: ne vous lancez pas directement dans vos séries sans avoir pris le temps de préparer le muscle à l'effort.  

  • Astuce #6: entraînez-vous avec variété

    Variez les angles et les exercices à chaque séance pour cibler plus de fibres et réduire l'usure articulaire. Ne vous focalisez pas uniquement sur le développé couché traditionnel car les exercices aux haltères sont bien plus efficaces pour cibler le pectoral que les exercices à la barre, qui recrutent également les épaules, en plus de les abîmer.  

  • Astuce #7: soyez attentifs à vos sensations

    Cessez immédiatement tout exercice qui réveille une douleur autre que la brûlure musculaire. Soyez attentif à votre ressenti et ne vous forcez pas à faire un exercice qui vous fait mal. Si le développé couché vous fait mal au coudes ou aux épaules de façon systématique, abandonnez-le. Il existe de nombreux autres exercices qui vous feront progresser sans douleur et sans blessure.  

Travailler les pectoraux

  • Comment avoir un haut de pecs plus développé ?

    Souvent, le haut des pecs, ou la partie claviculaire, est moins développée que la portion moyenne. Ce retard s'observe notamment chez les sportifs qui placent le développé couché en priorité dans leurs entraînements. Pour combler le retard et développer le “bombé” du haut de pectoraux, différentes options s’offrent à vous pour étoffer vos séances. 

    Vous pouvez par exemple pré-activer la zone supérieure par un échauffement ciblé, avec des élastiques par exemple. Aussi, nous vous conseillons de pré-fatiguer le haut de pecs avec un exercice d’isolation comme des écartés inclinés aux haltères ou au câble vis-à-vis. L’afflux de sang provoqué par cette pré-activation permettra à ce faisceau d’être mieux recruté lors de l’exercice de base tel que le couché ou l’incliné. 

    Si votre haut de pec est vraiment sous-développé par rapport au bas des pecs, alors commencez toutes vos séances par un mouvement d'isolation comme des écartés, suivis de développé incliné aux haltères. Ensuite seulement, faites du développé couché à la barre.  

  • Comment travailler et muscler les pectoraux ?

    En musculation, il faut développer le grand pectoral (visible), mais également le petit pectoral, bien que non visible. Son renforcement permet, en plus de se prémunir contre les blessures, d’augmenter le volume de la partie supérieure du grand pectoral.  

    Pour le développement des pectoraux, on distingue d’une part les exercices poly-articulaires : les exercices de base qui recrutent les pectoraux mais également d’autres muscles agonistes (les triceps et les épaules). D’autre part les exercices d’isolation. Aussi, certains exercices vont mieux stimuler la partie haute des pectoraux et d’autres vont solliciter la partie moyenne ou basse, extérieure ou intérieure. 

Ce qui peut empêcher vos pecs de se développer

  • Pas assez de fibres rapides

    Les muscles sont constitués de fibres. Il y a les fibres lentes, endurantes et qui s’hypertrophient assez peu, puis il y a les fibres rapides. Ce sont elles qui nous intéressent dans ce sujet. 


    Les fibres rapides sont des fibres blanches (qui utilisent peu d'oxygène) et explosives. Si vos pectoraux ont un pourcentage élevé de fibres rapides, vous avez toutes les chances de pouvoir les développer facilement. Si c’est l’inverse, vous aurez plus de difficulté à les développer. Mais pas de panique puisque les fibres lentes, par un entraînement adapté, peuvent se transformer en fibres rapides. Il faudra simplement plus de temps à ces fibres pour se développer.  

    NB : Il faut savoir que la forme d’un muscle est déterminée par la génétique. Vous pouvez augmenter ou réduire son volume et sa définition, mais vous ne pourrez jamais en changer de forme. 

  • Une trop grande implication des muscles agonistes

    Lors des exercices de base tels que les développés (couché et incliné), les épaules et les triceps sont également recrutés. Si l’un de ces deux groupes est puissant, il vous permettra de développer beaucoup de force dans le mouvement. La barre montera facilement et avec de bonnes charges. 

    Seulement, si par exemple les épaules sont trop impliquées dans le mouvement, ce sont elles qui fourniront le premier tiers de l’effort : ce qui signifie que les pectoraux ne fourniront que deux tiers de l’effort. La barre monte mais le muscle ciblé n’est pas suffisamment sollicité. De même pour les triceps:  des triceps puissants vous permettront de fournir beaucoup de force dans le développé couché, surtout dans la deuxième partie du mouvement. Encore une fois, la barre monte mais les pectoraux peuvent ne pas être suffisamment recrutés.  

    Devenir fort au développé couché ne veut pas nécessairement dire que vous aurez de gros pecs. 

  • Des muscles agonistes trop faibles

    À l’inverse, un muscle agoniste trop faible pourra vous empêcher de vous donner à fond sur un exercice de base. Si vous cherchez à augmentez vos perfs au développé couché, veillez à également développer de la force dans les épaules et dans les triceps. 


    Néanmoins, être “mauvais” au développé couché ne veut pas nécessairement dire que vous n’aurez jamais de gros pecs.  

  • Le surentraînement

    Il n’est pas rare de voir un adhérant sur le banc de développé couché le lundi, puis le mercredi, puis le vendredi pour un dernier rappel. C’est une formule qui peut porter ses fruits les premières semaines d’entraînement pour un grand débutant, mais cela devient rapidement la meilleure recette pour se surentraîner et se blesser. 


    Un muscle ne se construit pas pendant la séance d’entraînement mais pendant la période de récupération, qui peut durer jusqu'à 72 heures. Si vous ne laissez pas le muscle récupérer et synthétiser des acides aminés pour se reconstruire, vous anéantissez vos espoirs de progression. Ne placez des rappels de pecs dans votre routine que sur quelques semaines et reprenez ensuite un rythme d’un groupe par semaine. Répétez ce schéma trois fois dans l’année. 

  • Prioriser les machines de musculation

    Cette règle est valable pour tous les groupes musculaires: les meilleurs exercices de musculation pour obtenir de bons résultats se font avec des barres, des haltères et des poulies. Les appareils de musculation peuvent être utiles pour travailler en finition, mais ils ne peuvent pas constituer une base solide pour vos entraînements. Une bonne prise de masse passe par un travail avec des exercices de base et poly-articulaires en priorité.  

La sélection TLN