Le squat fait partie des exercices de base les plus efficaces pour stimuler l’hypertrophie des quadriceps, des ischios jambiers, des adducteurs, des fessiers, mais également du dos et des trapèzes, sans parler des muscles stabilisateurs profonds. Mais jusqu’où doit on descendre?
N'ayez pas peur de descendre
Les “anti-squat” mettent en avant les lésions articulaires et musculaires que le squat peut générer. En effet, c’est un exercice difficile à exécuter, puisqu’il s’agit de s’accroupir avec une charge sur les épaules. Vous avez certainement dû entendre que la flexion doit s’arrêter à la parallèle pour que l’exercice soit le plus efficace possible sans trop solliciter tendons et articulations. Moins on descend bas, moins on risque de se blesser ; une logique implacable. Pourtant, il a été prouvé, démontré et éprouvé, que ce sont les flexions complètes qui recrutent le mieux les quadriceps, les ischios, les fessiers et les adducteurs, sans pour autant générer plus de blessures qu’à la parallèle. Au contraire, les lombaires et les genoux souffrent beaucoup moins lorsque la flexion est complète. Les blessures au squat sont essentiellement provoquées par une mauvaise gestion de la charge, qui est souvent trop importante, et de la réalisation du mouvement, qui est souvent négligée. Échauffez biens vos genoux, vos chevilles, vos lombaires, vos pectoraux et vos dorsaux avant de vous lancer dans une session de squat. Choisissez une charge qui vous permettra de bien réaliser le mouvement, et fléchissez les jambes jusqu’à ce que vos ischios touchent vos mollets, sans enrouler votre bassin.