Que le chewing gum que vous mâchez soit avec ou sans sucre, il affecte tout de même le taux de sucre sanguin et les hormones telles que l'insuline et le cortisol.
Le goût du sucre en cause
Le goût sucré engendre une réaction neurochimique. Si vous avez le goût du sucre en bouche, le cerveau répond en donnant un signal à l'organisme: une arrivée imminente de sucre.
Il y a évidemment moins d'impact négatif à consommer des produits sans sucre, mais le corps y réagit tout de même. Cette variable est aussi applicable aux sodas avec zéro calories. Ils peuvent malgré tout avoir une incidence négative sur la fonte adipeuse (étude en question).
Le goût sucré et le fait de mâcher stimulent la production de salive. C'est la première amorce de notre système digestif. Stimuler la digestion a un impact sur notre système nerveux autonome, abaissant le système nerveux sympathique. Cela provoque un effet relaxant et apaisant.
L'effet "détente" est positif en fin de journée mais pendant la journée, cela affecte négativement la performance et la concentration.
La tension mécanique de la mastication "à vide"
Le fait de mâcher constamment provoque aussi de la tension dans la mâchoire, menant aux problèmes d'attention et de concentration, mais aussi à une baisse de performance sportive car il y a un lien entre la tension de la mâchoire et la tension des hanches. Les systèmes nerveux de ces deux zones sont en effet partiellement liés.
La tension de la mâchoire est aussi associée à la qualité du sommeil. Mâcher des chewing gums de manière excessive mène plus facilement au bruxisme qui est un serrement dentaire nocturne intempestif. La détente de la mâchoire provoque, au contraire, une meilleure qualité de sommeil.