Incontournable dans toutes les routines anti-âge et pour le soin des articulations, le collagène est un must-have bien-être et beauté disponible sous de nombreuses formes et dosages.
À quoi sert-il vraiment ? Pourquoi prendre un supplément de collagène et comment le choisir ?
Qu’est-ce que le collagène ?
A quoi sert-il ?
Il existe en tout 28 types de collagènes, dont 3 dominants : Type I, Type II, Type III.
À mesure que l’on vieillit, la peau perd progressivement de son élasticité, les articulations sont plus sensibles à l’usure et moins résiliantes aux chocs et mauvais mouvements.
Mais la perte de collagène peut également provenir d’autres facteurs tels que :
Comment fabriquer plus de collagène ?
La prise de collagène encourage en effet le corps à resynthétiser la protéine dans la peau et les articulations.
Selon les études cliniques, les personnes qui utilisent des suppléments de collagène observent une amélioration significative de l’élasticité de leur peau, moins de sensibilités articulaires et moins de blessures osseuses.
En revanche, tous les collagènes ne sont pas absorbables à cause de leur poids moléculaires trop élevé. C’est le cas du collagène sous forme de gélatine ou de cartilage que l’on trouve dans nos aliments courants. Pendant la digestion, ce collagène ne traverse pas la paroi intestinale et est évacué du corps.
Pour rendre un collagène biodisponible, il faut réduire son poids moléculaire, ce qui est rendu possible par l’hydrolyse de la protéine en laboratoire. Sur le marché, on peut donc trouver des peptides d’hydrolysat de collagène d’origine bovine, porcine, marine ou volaillère, tous rendus biodisponibles grâce à un poids moléculaire 100 fois plus faible.
Quels sont les signes d’un manque de collagène ?
Des nouveautés viendront bientôt compléter cette offre premium, avec notamment des collagènes de type II et III, d’origine bovine ou marine.
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Allô la team ? Nos experts répondent à vos questions sur le collagène et ses différentes applications !
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Quel est le meilleur type de collagène : plutôt type I, II ou III ?
Le collagène de type I est le plus abondant dans le corps et aussi le plus ubiquitaire. On le trouve en effet dans de nombreux tissus comme la peau, les tendons, le cartilage ou les os. Il est donc le type de collagène que l’on peut choisir « par défaut » sans risquer de se tromper. Néanmoins, si l’on veut cibler la sphère articulaire et spécifiquement soulager des tensions articulaires, le collagène de type II peut renforcer l’action d’un collagène de type I en activant certaines voies de signalisation spécifiques à la synthèse de la protéine dans le cartilage et les tendons. Si l’on préfère en revanche cibler ses effets sur a fermeté de la peau, un mix de collagènes de type I et III seront alors recommandés. -
Existe-t-il des effets secondaires liés à la prise de collagène sous forme de supplément ?
Les suppléments de collagène sont considérés comme sûrs et généralement très bien tolérés aux dosages physiologiques. Les effets indésirables sont rares mais peuvent se manifester sous forme de :- Légère lourdeur digestive qui peut être résolue en réduisant les dosages
- Légers ballonnements ou de la constipation qui disparaissent en réduisant les dosages
- Des réactions allergiques chez les personnes allergiques au poisson. En cas d’allergie au poisson ou fruits de mer, préférer un collagène d’origine bovine
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Combien de temps pour ressentir les effets du collagène ?
La vitesse d’efficacité du collagène dépend de l’âge, de l’état de santé et de la quantité d’activité physique de chaque individu. On remarque néanmoins que les effets de la supplémentation en collagène se font ressentir en seulement quelques semaines pour la peau (élasticité et profondeur des rides) tandis qu’il faut plusieurs mois au collagène pour déployer et consolider ses effets apaisants sur les articulations.
Pour une peau plus tonique et plus lisse, prévoir une cure de 4 à 8 semaines de peptides de collagène.
Pour le soin des articulations, prévoir un programme de 8 à 12 semaines.
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Est-ce que le collagène végane existe ?
Il n’existe aucun supplément de collagène d’origine végétale et la raison en est simple. Ce sont le cartilage, la peau ou les arrêtes d’animaux qui sont extraits, purifiés puis hydrolysés pour devenir des peptides parfaitement reconnaissables par les tissus. À l’heure actuelle, la seule façon de booster sa production de collagène sans consommer de produits d’origine animale, c’est de se supplémenter avec les 3 principaux acides aminés qui composent le collagène, soit la glycine, l’hydroxyproline et la proline. -
Est-ce qu'il faut prendre du collagène tous les jours ?
Plus que d’en prendre tous les jours, c’est la régularité avec laquelle on utilise le collagène qui est vraiment déterminante. Cette protéine se renouvelle en continu et se reconstruit à partir d’acides aminés spécifiques provenant de l’alimentation, car le corps ne la stocke pas ailleurs que dans les tissus conjonctifs. Il est donc primordial d’optimiser la fabrication endogène de collagène en employant la seule façon efficace d’encourager sa synthèse : absorber du collagène biodisponible, qui se chargera d’atteindre les tissus cibles pour s’y fixer.Les meilleurs résultats ont été obtenus avec une prise quotidienne de suppléments de collagène hydrolysé, sur des périodes de 4 à 12 semaines. Mais certaines personnes obtiennent d’aussi bons résultats en consommant du collagène 3 fois par semaine tout au long de l’année.
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Quelle est la différence entre le collagène marin et bovin ?
Le collagène marin est obtenu à partir de la peau ou des arrêtes de poisson. Le collagène bovin est obtenu à partir de la peau ou des os de bœuf.
En termes d’absorption, ils sont aussi biodisponibles l’un comme l’autre, du moment qu’ils ont été hydrolysés, donc transformés en peptides suffisamment légers pour traverser la paroi intestinale.
Toutefois, le collagène bovin est principalement composé des types I et III, tandis que le collagène marin est principalement composé du type I. Aussi, le collagène bovin n’aura pas tout à fait les mêmes indications s’il a été prélevé dans les articulations ou la peau du bœuf. La peau est plus riche en collagène de type III, intéressant pour la fermeté de la peau, alors que les os et les articulations sont composés du type I, plus indiqués pour la sphère articulaire.
Le collagène marin, quant à lui, provient principalement de la peau de poisson est composé du type I, le plus abondant dans le corps, et indiqué pour la peau et les articulations.
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Quelle est la différence entre le collagène natif, hydrolysé et les peptides de collagène ?
Un collagène natif est le collagène que l’on trouve en l’état dans la peau, les os et les cartilages d’animaux. Il n’a pas été transformé et peut être consommé sans risque, mais son taux d’absorption par la paroi intestinale est d’environ 1%. Il n’exerce donc aucune action positive sur les tissus de conjonction car il ne peut pas les atteindre.
Un collagène hydrolysé a été soumis à une hydrolyse, soit une étape de prédigestion, qui lui permet de traverser la paroi intestinale. Il est parfaitement absorbé et reconnu par les tissus, qui peuvent synthétiser le collagène dans leur structure.
Les peptides de collagène sont le résultat de l’hydrolyse du collagène natif. D’un poids moléculaire 100 fois plus faible, ils peuvent facilement traverser la paroi intestinale. Leur taux d’absorption peut atteindre 90%.