Livraison Mondial Relay offerte dès 59,90€ *
PROMO  : -20% sur TOUT avec le code CRAZY20

Judo

Tout savoir sur le Judo
  • LES ORIGINES DU JUDO
    Le Judo est un des exemples les plus frappants de la transformation d’une discipline originellement martiale en un sport de combat dans un premier temps, puis en sport olympique dans un second temps.

    C’est Jigoro Kano (1860 – 1938) qui fonde, en 1882, cet art martial moderne.

    À savoir que la délimitation entre les écoles anciennes et les écoles modernes est tracée par le début de l'ère Meiji, à savoir l’année 1868.

    "Judo" signifie "voie de la souplesse".

    À la base, Kano crée en fait le Kodokan, qui est un dojo (le lieu où on étudie et où on cherche la voie), lequel accueillera l’émergence de son Judo.

    Il est à noter que Jigoro Kano était éducateur de profession, ce qui peut expliquer qu’il définira lui-même, à partir de 1920, l’éthique du Judo par l’articulation de deux axes :

    - le bon usage de l’énergie

    - l’entraide et la prospérité mutuelles

    Il s’agit donc d’un enseignement physique, mental et moral, comme c’est souvent le cas au Japon.
  • LES VALEURS DU JUDO
    La politesse, le courage, la sincérité, l’honneur, la modestie, le respect, le contrôle de soi et l’amitié sont autant de points essentiels dans l’enseignement du Judo (des valeurs en partie extraites du Bushidô, code moral des guerriers japonais.)

    Le salut y tient du reste un rôle capital. Le judoka salue avec lenteur, gravité, et respect manifeste.

    Au dojo on salue en premier lieu le tatami parce qu’il est la surface de travail du pratiquant.

    En ligne, les judokas salueront ensuite la photo de maître Kano, puis leur professeur.

    Individuellement, le judoka saluera son partenaire avant et après l’exécution d’une technique ou d’un randori.
  • LES TECHNIQUES AU JUDO
    Pour élaborer sa nouvelle discipline, Kano s’était inspiré des techniques du Ju-Jitsu japonais traditionnel (qu’il avait pratiqué quelques années durant) et qui, selon lui, n’étaient plus pertinentes au sein de la modernité.

    Pour passer d’un Ju-Jitsu guerrier à une voie martiale éducative, Jigoro Kano va considérablement épurer ce Ju-Jitsu. Et la grande idée de Kano fut, dans ce dépouillement technique, d’intégrer des mouvements directement inspirés de gymnastiques occidentales, convaincu de leur nécessité pour le développement de la souplesse.

    De fait, les techniques caractéristiques du Judo se composent de projections, d’amenées au sol, d’immobilisations au sol et de soumissions au moyen de clés articulaires et d’étranglements.

    Ceci étant, des techniques de frappes (à mains nues ou avec des armes) font partie du Judo des origines. La tournure sportive que va prendre la discipline va changer la donne.
  • LES COMBATS ET COMPÉTITIONS DE JUDO
    Des affrontements entre Jujitsukas et judokas du Kodokan vont rapidement être organisés, et la plupart des représentants de l’art martial de Jigoro Kano vont l’emporter sur les traditionalistes.

    Le "sport Judo" se met alors en place petit à petit, d’abord comme une opposition aux autres styles, puis comme pratique en elle-même avec l’organisation de championnats. L’épure technique du Judo va alors s’accentuer, à la fois pour préserver l’intégrité des pratiquants, et, surtout, pour accéder à sa singularité la plus radicale.

    Dans la pratique en général, tout un système de grades (ceintures et "dan") a été mis en place afin d'estimer une sorte de synthèse du niveau technique, de l’efficacité en combat, du degré d'ancienneté et des qualités morales. Concernant les compétitions, on trouvera des catégories de poids et d’âges.

    Quant à la pesée, elle se fait le jour même de la compétition au niveau régional, et la veille au soir au niveau national et international.
  • LE JUDO : SPORT OLYMPIQUE
    Le Judo va s’exporter dans le monde, véritable locomotive pour les arts martiaux japonais en général qui bénéficieront de sa popularité internationale (en France en particulier, où, en, termes de licences, le Judo est devant le Karaté et l’Aïkido).

    Les premières compétitions à l’échelle planétaire auront lieu à la fin des années 40 et au début des années 50, avec la création de fédérations nationales, européennes et internationales.

    En 1964, les jeux olympiques se déroulent à Tokyo. Chaque pays organisateur des J.O. peut choisir de proposer un sport en vue de l’ajouter à la liste des sports olympiques. Le Japon choisira cette année-là le Judo, lequel sera admis aux J.O de Munich en 1974.

    Le Judo féminin est à l’époque très confidentiel, et totalement absent des épreuves olympiques. Ce n’est qu’en 1976 que les premiers championnats d’Europe de Judo féminin ont lieu, suivis en 1980 par les premiers championnats du monde féminins.

    Il faudra attendre 1988 pour voir le Judo féminin en démonstration aux J.O. de Séoul, et 1992 pour le voir adopté lors des J.O. de Barcelone.

    Discipline olympique, le Judo va finir son processus d’épure. Les coups ont disparu et, dans la pratique compétitive, la victoire directe par une technique efficace et aboutie ("ippon") est recherchée avant tout : l’adversaire doit chuter sur le dos avec force, vitesse et contrôle, et doit être immobilisé au sol. La souplesse, alors, n’est plus le seul maître-mot : la puissance est devenue partie intégrante du Judo. Il y a aussi des "avantages" accordés, des juges étant chargés du comptage des points et du bon déroulement de l’affrontement (notamment des règles de respect).